le jeudi 26 août 2021
Le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) a été saisi par la Direction Générale de la Santé pour émettre un avis sur les recommandations qui avaient été mises en place par l’Agence de la biomédecine (ABM), dans le domaine de l’assistance médicale à la procréation (AMP). Le HCSP recommande dorénavant :
- de renseigner un questionnaire sur le risque lié au SARS-CoV-2 à chaque étape du processus d’AMP, même pour les patients qui ont bénéficié d’un schéma vaccinal complet ;
- de ne réaliser aucun test de dépistage du SARS-CoV-2 en amont du don de spermatozoïdes sous réserve que le donneur soit asymptomatique lors du don et qu’il ne soit pas cas-contact récent (moins de 15 jours) d’un sujet infecté, à l’instar des dons d’ovocytes ;
- de ne pas réaliser de PCR systématique avant une préservation de la fertilité, sous réserve que le patient soit asymptomatique et qu’il ne soit pas cas-contact récent ;
- de poursuivre les mesures barrières (masque, hygiène des mains …), la distanciation physique et les bonnes pratiques de laboratoire mises en place par l’ABM à l’occasion de la pandémie de Covid-19.
- d’inciter fortement les personnes en demande d’AMP à se faire vacciner contre le SARS-CoV-2 en respectant un délai d’une semaine entre l’injection de la deuxième dose et l’initiation d’une AMP, ainsi que les donneurs de gamètes ;
- de développer des projets de recherche clinique sur le retentissement de l’infection à SARS-CoV-2 sur la fertilité humaine et les pratiques d’AMP.