le jeudi 24 février 2022
Un mois après l’annonce par le Président Emmanuel Macron de la mise en place d’une stratégie nationale de lutte contre l’endométriose, la start-up française ZIWIG fait la une de l’actualité en annonçant le développement d’un test salivaire pour le diagnostic de l’endométriose.
Ce test repose sur la détection de micro-ARN (miARN), qui contrairement aux ARN messagers ne sont pas codants pour la production de protéines par la cellule, leur rôle étant au contraire de réprimer l’expression des gènes.
Une étude clinique prospective française publiée le 26 janvier dernier dans le Journal of Clinical Medicine qui a inclus 200 patientes souffrant de douleurs pelviennes chroniques a permis de développer ce test par l’analyse du microARNome humain, afin de distinguer les patientes atteintes d’endométriose des patientes non atteintes.
Selon le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF) dont plusieurs membres ont participé à la mise au point, la fiabilité du test “est exceptionnelle avec une sensibilité de 97%, une spécificité de 100% et une performance diagnostique supérieure à 98%“. Alors que près de 10% de la population féminine est concernée par l’endométriose et que le délai pour porter un diagnostic est encore de 6 à 8 ans, ce test permet “de diagnostiquer toutes les formes d’endométriose en quelques jours“. Pour le CNGOF il s’agit d’une “innovation de portée mondiale“, qui combine “deux technologies de rupture, l’intelligence artificielle et le séquençage de nouvelle génération “.
ENDOTEST® qui bénéficie d’un marquage CE est en cours d ‘évaluation par les autorités de santé pour son très probable remboursement par l’assurance maladie.
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