le vendredi 20 mai 2022
Selon la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) la prématurité mesurée à partir des données hospitalières du PMSI a diminué d’environ 6 % pour les accouchements avec grossesse unique et naissance vivante durant la période du 17 mars au 10 mai 2020. Elle concerne principalement la prématurité dite tardive (35-36 semaines d’aménorrhée). Par ailleurs, pour les accouchements prématurés avec naissance unique vivante le taux de césariennes est resté stable durant le confinement et le taux de morts fœtales spontanées (MFS) est resté également stable. Pour la Drees, “ ces taux de césariennes et de mortinatalité ne soutiennent donc pas l’hypothèse d’une baisse de la surveillance prénatale en lien avec un moindre recours aux soins durant la période du premier confinement, comme cela a pu être observé pour d’autres recours aux soins ».
Enfin les taux observés pendant le confinement dans les départements à faible circulation virale sont significativement plus faibles que les taux attendus pour la prématurité globale (4,9 % contre 5,3 %) et la prématurité tardive (3,0 % contre 3,3 %).