le jeudi 2 décembre 2021
Dans un communiqué du 17 novembre dernier, le CNGOF rappelle que « les femmes enceintes sont reconnues comme groupe à risque de formes graves par le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) et la Haute Autorité de Santé (HAS), d’autant plus s’il existe une comorbidité ». En cas d’infection le risque d’admission en soins intensifs est multiplié par 18, de perte fœtale par 2.8, et par 5 d’admission du nouveau-né en soins intensifs. La vaccination anti-SARS-CoV-2 est donc recommandée à toutes les femmes enceintes quel que soit l’âge de la grossesse.
En ce qui concerne la 3ème dose de rappel, « au vu des données scientifiques de la littérature, le CNGOF et le GRIG, comme leur homologue aux USA, l’American College of Obstetricians and Gynecologists (ACOG), considèrent que « du fait de la baisse de l’immunité dans le temps et d’une vulnérabilité particulière des femmes enceintes vis-à-vis de la COVID, particulièrement s’il existe une comordité (maladie chronique, traitement immunosuppresseur, diabète, HTA, obésité, âge avancé…), une troisième dose de vaccin anti SARS-CoV2 doit être proposée aux femmes avec désir de grossesse ou enceintes, quel que soit le terme de la grossesse, lorsque le schéma initial date de plus de 6 mois ».
Ces deux recommandations ont été également validées par la Direction Générale de la Santé (DGS).