le jeudi 15 avril 2021
Plusieurs communiqués récents de la DGS font évoluer les recommandations vaccinales contre le COVID-19 :
- A compter du 14 avril toutes les personnes âgées de 55 ans et plus ont la possibilité de se faire vacciner par le vaccin AstraZéneca, nouvellement nommé VAXZEVRIA et à compter du 21 avril 2021 (date annoncée des premières livraisons en officine), par le vaccin JANSSEN (schéma en 1 dose)
- Les personnes de moins de 55 ans qui ont reçu une première injection avec le vaccin AstraZeneca ne recevront pas de seconde dose de vaccin AstraZeneca mais une dose de vaccin à ARNm (Pfizer-BioNTech ou Moderna) leur sera administrée, 12 semaines après la première dose de vaccin AstraZeneca.
- Le délai recommandé entre deux doses de vaccin à ARNm est porté à six semaines au lieu de quatre actuellement. Raison invoquée : baisse de l’âge moyen des personnes vaccinées.
- Une troisième dose de vaccin ARNm (Pfizer-BioNTech, Moderna) est recommandée pour les personnes immunodéprimées. Cette troisième injection doit intervenir 4 semaines après la deuxième dose, ou dès que possible pour les personnes qui auraient déjà dépassé ce délai.
- Enfin il est rappelé que les personnes ayant un antécédent d’infection à Sars-Cov-2 n’ont besoin que d’une seule dose de vaccin (Pfizer-BioNTech, Moderna, AstraZeneca). Il est donc recommandé de réaliser leur vaccination plus de 3 mois après l’infection, de préférence avec un délai proche de 6 mois.
La HAS a également émis des recommandations territoriales spécifiques en raison de la forte présence des variants sud-africain et brésilien (département de la Moselle : 35 % des cas, territoires d’outre-mer Guyane, La Réunion et Mayotte : 40 % à 48 % des cas). Dans ces territoires Il est recommandé d’utiliser exclusivement les vaccins à ARNm.
A noter toutefois une incohérence : l’agence régionale de santé (ARS) Grand Est conseille de poursuivre « la campagne de vaccination telle qu’elle avait été spécifiquement engagée depuis février », certes en privilégiant les vaccins à ARN messager, mais en continuant à utiliser aussi celui d’AstraZeneca !
Enfin en ce qui concerne les femmes enceintes la HAS stipule dans un communiqué du 2 mars dernier que « malgré l’absence de données suffisantes au cours de la grossesse, l’administration des vaccins contre la Covid-19 chez la femme enceinte n’est pas contre-indiquée ». Cette vaccination doit être envisagée si les bénéfices potentiels l’emportent sur les risques pour la mère et le fœtus. En particulier, les femmes enceintes de plus de 35 ans ou celles présentant d’autres comorbidités comme l’obésité ou le diabète ou les femmes enceintes susceptibles d’être en contact avec des personnes infectées du fait de leur activité professionnelle, pourraient se voir proposer la vaccination. »
Dernière minute !
Le laboratoire Johnson & Johnson (Janssen) a annoncé ce mardi qu’il interrompait la distribution en Europe de son vaccin monodose contre le Covid.